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Aménagement de places
Dès 1984, SEL s’implique dans les discussions autour de l’aménagement des places qui parsèment la ville, des membres de l’association participent aux discussions et émettent des propositions pour leur requalification.
C’est le cas dans ces années-là pour la place Guichard qui a été « bouleversée » par l’arrivée du métro et la création de la station.
Afin de la mettre en valeur, SEL demande que le ravalement des immeubles qui l’entourent soit coordonné, que l’immeuble à bâtir ait « une architecture noble » et que la fresque qui orne la façade de la Bourse du Travail, rue de Créqui, soit mise en valeur.
Dans le numéro 8 de notre bulletin de septembre 1985, SEL s’émeut des couleurs utilisées pour ravaler les façades des immeubles est et ouest de la place Bellecour, « les immeubles à fronton », édifiés après la Révolution sous l’impulsion de Napoléon.
A propos du précédent ravalement qui remonte alors à une quinzaine d’années, Paul Scherrer, président de l’UCIL, écrit « Au lieu de ravaler ces façades en pierre de taille, comme on le fait couramment, […] on utilisa un badigeon blanchâtre, et comme les immeubles sont partagés entre plusieurs propriétaires, on put voir (et l’on voit encore) ces belles façades divisées en différents types de blancs : du blanc "fromage blanc", du blanc "vieil ivoire"…, ce qui a rompu l’unité architecturale d’un ensemble de deux immeubles symétriques unique à Lyon ».
Il signale que pour le prochain ravalement, l’architecte des Bâtiments de France s’est formellement dit favorable à une unification des couleurs…
Cela ne semble pas avoir été suivi de beaucoup d’effet, puisque 40 ans plus tard les façades de la place Bellecour sont toujours divisées en « tranches » …
Pour la place Antonin Poncet, SEL participe en 1990, à une importante réunion qui définit les axes d’aménagement. De nombreuses suggestions de SEL ont été reprises dans le cadre du nouvel agencement.
Toujours dans le numéro 8 du bulletin, Jacques Bonnard écrit un long article intitulé « Quelle place à Antonin Poncet ? » dans lequel il dit : « Cette place sans rôle précis, en dehors d’un espace de dégagement, trouve là l’occasion de s’offrir une personnalité, une raison d’être à part entière ». Et de là il propose de fermer la place côté Rhône avec la construction d’un « ensemble culturel de haut niveau », théâtre, salle de concert…
Son idée n’a pas été suivi d’effet. Faut-il le regretter ? Si Le bouquet « Flower Tree » aux 85 fleurs, de l'artiste coréen Jeong Hwa Choi, a été implanté à son extrémité, qu’en sera-t-il demain avec l’aménagement de la rive droite du Rhône ?
SEL a également suivi de près les transformations des places des Terreaux et Joannes Ambre
Denis Lang